coût d'une petite huilerie d'arachide au Sénégal

                                               
                                               
                                               
                                               
  • coût d'une petite huilerie d'arachide au Sénégal

Pourquoi l’arachide est-elle un or pour le Sénégal ?

L’exploitation de l’arachide est devenue une économie de substitution pour les colons Français, qui l’appellent symboliquement « Or du Sénégal » pour la couleur jaune de sa fleur et la richesse qu’elle représente.

Quels sont les facteurs de crise de la filière arachide au Sénégal ?

Les facteurs de crise de la filière arachide au Sénégal sont multiples. Même si le pays de la Teranga ne figure pas parmi les premiers producteurs mondiaux d’arachide, il est tout de même le 1er producteur d’huile d’arachide. Le Sénégal n’en demeure pas moins importateur d’huile de tournesol.

Pourquoi le Sénégal a-t-il choisi la filière arachidière ?

Le choix de la filière arachidière au Sénégal s’explique par sa spécificité. Introduite au Sénégal vers la fin de la 1ère moitié du XIXe siècle, l’arachide est devenue importante dans l’économie du pays. Le Nigéria est le 1er producteur d’arachide en Afrique.

Quel est le principal acheteur de l’huile brute sénégalaise ?

95% de l’huile produite au Sénégal est exportée, ce qui place le Sénégal au rang de premier exportateur mondial d’huile brute. Cette exportation procure un revenu en devises de plus de USD 90 millions. L’huile brute sénégalaise est principalement achetée par les pays étrangers.

Quels sont les objectifs de collecte industrielle d’arachide d’huilerie ?

La compagnie étatique a essuyé ces dernières années, plusieurs revers en ratant ses objectifs de collecte industrielle d’arachide d’huilerie. En 2019/2020, elle a dû se contenter d’un maigre stock de 28 000 tonnes sur un volume de 50 000 tonnes prévu, lui-même en baisse par rapport à l’objectif initial de 150 000 tonnes.

Quels sont les dangers de l’arachide pour les paysans?

La mauvaise gestion des semences et des récoltes des paysans les entraîne dans un cercle infernal de dettes. La culture de l’arachide épuise et appauvrit les sols, poussant les paysans à augmenter les surfaces cultivées. Les sols sont en danger et les terres sont bradées aux étrangers.